Joseph-Jean-Baptiste-Laurent Arban (1825-1889),
virtuose du cornet à pistons, élève de Dauverné, a mené une carrière de soliste et de chef d'orchestre dans divers ensembles de musique de bal à Paris et à l'étranger parallèlement à son activité de professeur de saxhorn au Gymnase musical militaire. Il laissé de nombreuses oeuvres pour son instrument et publié une méthode (1864) qui fait toujours autorité actuellement.

Jean-François-Victor Bellon (1795-1869),
violoniste de formation (1er prix du Conservatoire en 1823), il fut actif comme compositeur et chef d'orchestre à Paris. On lui doit la publication de douze quintettes de cuivres composés vers 1848-50.

 

Joseph-David Buhl (1781-vers 1829),
trompettiste, fut successivement membre de la Garde Parisienne, de la Garde Consulaire et enseignant à l'école de trompette de cavalerie de Versailles, chef de musique des Gardes du Corps de Louis XVIII et décoré de la Légion d'honneur, puis premier trompettiste à l'Opéra et au Théâtre italien. Responsable de la révision complète des signaux militaires français pour les trompettes des troupes l'Empire, il nous a laissé une méthode de trompette (1825).


Joseph-Louis-Victor Caussinus (1806-1899),
virtuose de l'ophicléide, fut soliste des concerts Musard et professeur au Gymnase musical militaire comme Dieppo. Il laissé de nombreuses oeuvres pour son instrument et publié une méthode.

Louis-François Dauprat (1781-1868),
fut corniste au grand Théâtre de Bordeaux puis professeur au Conservatoire (de Paris). Il est l'auteur d'une méthode de cor-alto et cor-basse (1824), d'un traîté de cor à pistons (1828-29) ainsi que de nombreux solos pour son instrument.
  François-Auguste-Georges Dauverné (1800-1869),
trompettistte neveu de David Buhl, premier trompette à l'Opéra ainsi que de la musique du roi, il fut le premier titulaire de la classe de trompette du Conservatoire de Paris. Auteur d'une méthode pour son instrument (1857), il a également assuré en France la diffusion des trompettes à pistons en incitant le facteur Halary à en construire dès 1828.

  Félicien-César David (1810-1876),
compositeur et membre du mouvement Saint-Simomien, il dut s'éxiler un moment en Egypte ce qui a marqué sa musique d'une emprunte très orientaliste comme dans sa symphonie "Le désert" (1844). On lui doit deux nonettes pour cuivres (1839) pour les concerts Musard et dont Berlioz aurait dirigé deux mouvements.

Antoine-Guillaume Dieppo (1808-1878),
fut le premier titulaire de la classe de trombone du Conservatoire de Paris et l'auteur d'une méthode pour son instrument (1836). Lié d'amitié avec Berlioz, il a joué le solo de trombone de l'Oraison funèbre de la Symphonie funèbre et triomphale op. 15, créée en 1840.

Joseph Forestier (1815-1881),
fut le second cornet solo des concerts Musard (bien qu'élève de Dauprat sur le cor naturel à l'origine), professeur au Gymnase musical militaire et auteur d'une des première méthode de cornet à pistons (1844).

Jean-Hilaire Asté dit Halary(?),
facteur, a été le premier à doter le petit cornet de poste des allemands (Posthorn) de pistons dès 1831.

Joseph-Emile Meifred (1791-1867),
corniste élève de Dauprat, a fait perfectionner le cor à pistons en collaboration avec le facteur Labbaye à Paris en 1827. Il a été par la suite professeur de la première classe de cor à pistons au Conservatoire.

  Philippe Musard (1792-1859),
compositeur, chef d'orchestre et "showman", il fut le promoteur en France des concerts-promenade à travers les Concerts-Musard établis à la salle Saint-Honoré puis plus tard à la salle Vivienne. Il a écrit de nombreuses valses, polkas et quadrilles pour diverses formations comprenant entre autres des cornets et des trombones.
Adolphe Sax (1814-1894),
l'un des plus importants facteurs d'instruments à vent du XIXe siècle dont Berlioz a soutenu les innovations. Non seulement Sax a amélioré le mécanisme des instruments existants, mais il a créé des familles homogènes, comme les saxhorns et les saxophones.

H. (?) Schiltz(?), cornettiste virtuose, fut actif à Paris au début du XIXème siècle et l'auteur de nombreuses méthodes pour tous les instruments. Il fut le premier à transposer les 24 Vocalises de Bordogni pour son instrument.

Donatien Urbin (1809-1857),
fut cor solo des concerts Musard et Valentino, corniste de l'Opéra et de la Société des Concerts et l'auteur d'une méthode de cor à 3 pistons (1854).